Category Archives: Edito des Fadas

Amazing…

 

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Il y a des journées qui ne s’oublient pas même lorsque les brumes de la fête se sont dissipées.

Il y des refrains et des chansons qui vous marquent à jamais.

Il y a des regards, des sourires, de la bonne humeur, de l’exemplarité, et des accolades qui ne trompent pas.

Il y a également des rencontres, des synergies, une sorte d’alchimie, un truc incompréhensible qui fait qu’on est juste bien ensemble !

Il est des temps forts qui marquent de leur empreinte et de manière indélébile une vie associative !

C’etait le 4 et le 5 avril 2015, et c’était chez les Fadas du RCT !

Merci à tous et plus particulièrement à :

    • nos bénévoles,
    • nos adhérents
    • Pupa Orsay
    • Los Branlettas et ses danseuses
    • Etoiline et Star Dance
    • Thibaut et  La boite à selfie
    • Dj Franck
    • Gérard Mellet et Peire Costa
    • Freddy, Cyril et le groupe Mixhit
    • Lionel et toute l’équipe de la brasserie Alphand
    • Michel et Maria
    • Franck Bonasse, Cubi, et les tambourinaires de Signes
    • La mairie de Toulon (et oui, il faut savoir le dire et l’écrire !)
    • les Fadas de Cotignac
    • Fanfan Lolote,  et Gérard le Serbe
    • Les supporters anglais des Wasps
    • nos voisins pour nous avoir supporté…
    • et big Up aux membres du Bureau et Commissions, fidèles par les fidèles !

 

L’Edito d’Alexis : Jean-Bouin terre maudite ….

edit-icon2Jean-Bouin terre maudite …. 


Pour la deuxième année consécutive le RCT a essuyé dans la capitale une cuisante défaite. Au delà du score c’est la manière qui fut décevante. Il est vrai que prendre un essai d’entrée de jeu sur une mêlée perdue bêtement et sur un écran de cinéma de Doumayrou sur Classens ouvrant l’Avenue des Champs Elysées à Parisse ne laissait présager rien de bon surtout que Monsieur Gauzère ne paraissait pas non plus dans un grand soir et semblait incohérent dans les rucks surtout avec Bastaraud..

Mais bon la prestation toulonnaise fut tout de même désastreuse. S’ajoutant à cela deux cartons jaunes à Cortese et Bruni on se demandait ce que le RCT était venu faire dans la galère parisienne. Et pourtant c’est en évoluant à 13 que le RCT marqua ses premiers points dans ce nouveau Jean-Bouin. 16-6 à la mi-temps, finalement on se disait que malgré un premier acte indigne d’une équipe de grand standing le hold-hup était pas loin.


Le début des quarante dernières minutes allait dans ce sens. Toulon posséda le ballon, domina même en mêlée fermée et lâcha douze points au pieds dont un drop sur la barre de Sanchez qui aurait sans doute donné un tout autre sens à cette fin de rencontre.


Mais finalement cela aurait été immérité pour cette belle équipe parisienne. Sinzelle en bout de ligne scella la rencontre à deux minutes de la fin et Zvania offrit même le bonus au Stade Français sur une relance des vingt-deux mètres. 30-6 score fleuve mais pas illogique tant la différence d’envie fut énorme entre le leader du top 14 et celui qui le deviendra à l’issue de cette rencontre.

Je ne vais pas non plus assassiner Toulon car cette année 2014 fut magnifique et inoubliable. On notera tout de même qu’elle finira comme elle avait commencé par une défaite par grand manque d’envie. 2014 historique est terminé, vivement 2015 !!!

L’Edito d’Alexis, Toulon, dans l’oeil du tigre

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Pour ne pas être rentré dans le match et pour s’être mis tout seul sous pression dans les vingts premières minutes le RCT a enregistré sa première défaite dans cette nouvelle Coupe d’Europe face aux Tigres du Leicester qui pour la même occasion se relancent dans la compétition.


On savait que ce match serait un gros combat d’avants et sur ce point là nous n’avons pas été déçu. Dominé en mêlées fermées et en conquête Toulon a souffert et quand il y a aussi l’imbécilité de certains et la maladresse des autres, cela offre un 13-0 au Leicester au bout de vingt minutes.

Pourtant même dominateur on ne sentait pas le Leicester supérieur au RCT … Mais les Tigres envoyèrent du jeu et furent à deux doigts de se faire contrer. La troisième fut la bonne et Habana sur soixante mètres fila entre les perches pour remettre le RCT a égalité car entre temps Sanchez avait remis Toulon dans les rangs. C’est aussi la réaction des grandes équipes et Toulon en est une même si parfois elle frise l’insolence. Tout est si bien qu’a la pause les deux équipes rentrèrent aux vestiaires sur un 13-13 sous les applaudissements du chaud public du Welford Road Stadium. 


On attendait tout de même un RCT un peu plus sérieux en deuxième mi-temps dans certains domaines surtout dans la discipline car le curieux Monsieur Owens s’en donna à coeur joie pour sanctionner les toulonnais notamment dans les rucks. Williams redonna l’avantage aux tigres consécutivement aux fautes toulonnaises. Bien que dominé en mêlées fermées Toulon va trouver son salut sur ce secteur. Le huit de devant anglais se fit enfoncer, Tillous Borde se fit une valise et servit Mitchell à hauteur qui mit les cannes pour aller donner l’avantage aux siens en coin.

A noter qu’il y eut seulement deux passes pour conclure les trois essais de ce match. On pensait à ce moment là que Toulon avait pris le dessus et qu’il allait pouvoir dérouler. Mais hélas, les varois furent pris dans ce qu’il fait de mieux depuis des lustres les rucks. Armitage fut muselé et Monsieur Owens sanctionna encore et toujours les varois pour offrir six points à Williams qui remit le Leicester devant 22-18. Sanchez répliqua 22-21. Tout restait à faire dans ce beau match de rugby. Habana fut sanctionné aux cinquante mètres et Williams enquilla trois nouveaux points en mettant les Tigres à l’abri d’un essai à une minute du terme. Sur une dernière mêlée Toulon récupéra le ballon sur introduction adverse et laissa passer un dernier frisson au public anglais mais Smith en bout de ligne fit un en-avant. Monsieur Owens libéra le Leicester.

Pour avoir rivalisé seulement soixante au lieu de quatre-vingt minutes Toulon fut battu par une équipe du Leicester excellente sur le plan tactique.

Toulon repart tout de même avec un point de bonus mérité qui vaudra son pesant d’or dans la course à la première place. Rendez-vous samedi prochain pour le match retour en espérant que Toulon ait retrouvé « l’œil du tigre ».

L’édito d’Alexis : le Wallabie dans la poche

edit-icon2Le Wallabie dans la poche. (Merci Jérémy pour le titre)


Certes il serait précoce de parler de renouveau et de faire l’équipe de France un favori pour la Coupe du Monde mais les bleus ont montré tout de même des choses intéressantes au niveau défensif et du combat.

Certes ces domaines sont primordiaux pour gagner des matchs de rugby mais ces derniers étaient totalement absents ces derniers temps chez les français. La France a gagné un match qu’elle aurait sans doute perdu il y a un an. Non pas parce que l’Australie était plus forte l’an dernier mais tout simplement parce que les bleus ont fait preuve de courage et solidarité pour ne pas sombrer dans les cinq dernières minutes juste après que les wallabies eurent inscrit leur deuxième essai leur permettant de revenir à trois points des bleus.

Les tricolores ce succès l’ont construit en deux temps. Dans un premier ils ont su être pragmatiques et marquer deux essais par Tillous-Borde et par Thomas qui si la semaine dernière n’avait plus qu’a aplatir le ballon, hier soir il s’est pelé tout seul l’essai mettant six australiens dans le vent.

Dans un deuxième temps, les bleus ont pu compter sur une mêlée enfin dominatrice grâce aux entrées de Atonio et Chiocci qui de son côté a broyé Kepu offrant à Lopez et Kokott d’enquiller les points. A côté de ça la France a affiché du déchet et a encore connu des trous d’airs qui coûtent chers. Par deux fois, alors que le break était fait ils ont laissé les australiens revenir dans le match en encaissant sur ces deux absences 17 points et il s’en est fallu de peu pour que les bleus craquent en fin de match.

Comme me le rappelait Jean-Pierre Elissalde, on va rester prudent car il y a deux ans La France battait l’Australie 36-3 et Fred était le 10 que nous attendions. On a vu par la suite ce que cela a donné. Alors attendons et savourons ces deux victoires consécutives car nous avions l’impression que cela n’était pas arrivés au XV de France depuis une éternité.